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« Show me the way »,

une proposition de Julien Griffault

 

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Dans le cadre du festival Easter In The Sun (14 au 17 avril 2017) et en référence à la célèbre chanson Alabama song de Kurt Weill et Bertolt Brecht, reprise avec succès par The DOORS, « Show me the way… » explore la relation qui existe entre l’hôtel et la musique, que ce soit à travers la chambre d’hôtel, le motel ou encore le bar.

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« Il y a une chambre où s’enfermer à l’écart de tout

Pour ébaucher les premières chansons

Apprenant jouant écoutant lisant

Il y a le local de répétition, premiers pas au dehors

Cave garage puis chambre encore

Il y a le bar le pub le PMU le club

Salle des fêtes maison des jeunes

(plus de fêtes plus de jeunes là-dedans)

Il y a le disquaire tu sais celui de la rue Saint-Machin

Peu importe comment fait-il pour tenir depuis tout ce temps ?

Il y a le studio un jour enfin

Sun studio ou studio sun d’un quartier sans soleil

Il y a le tremplin vers la résidence d’artiste

Pour les âmes cascadeuses

Il y a la tournée générale ou particulière

Des lieux sans qualités, no man’s lands

Imagerie pauvre imagerie riche

Il y a une chambre nouvelle étrangère familière

Un hôtel quelconque

-le plus anonyme fait l’affaire-

Heartbreak Tokyo Motel California

Il y a un trou dans le miroir qui dit

« Show me the way… »

Celui qui mène de l’hôtel au rock en passant par le bar

Souvenir de la chanson « Alabama Song » (ou peut-être aussi « Whisky Bar »)

(de Bertolt Brecht et Kurt Weill)

Reprise par les Doors

Il y a l’Hôtel Windsor qui héberge

L’exposition Show me the way…

Jusqu’au printemps (et plus)

En attendant le Festival Easter In The Sun

(du quatorze au seize avril deux mille dix-sept)

Il y a une chambre obscure une chambre claire »

 

Arnauld Herbaut